Mais oui, pour me sortir de la peinture, un petit film avec les copines et c'est reparti pour un tour, surtout que nous l'avons clôturé par un délicieux café gourmand,preuve que le film ne nous a pas spécialement traumatisées.
Réalisé par Charlotte de Turckheim, qui semble bien maitriser son sujet en prônant les bienfaits d'une cure d'amaigrissement dans une station thermale, ici en l'occurence il s'agit de Brives les Bains.
Ce film enchaine des réparties bien drôles et souvent il utilise l'autodérision. Car quoi de meilleur pour le moral que de savoir prendre du recul pour se moquer de soi même ?
Sujet toutefois pas si anodin que cela car il révèle le mal être des obèses qui prend souvent sa source dans l'enfance (les enfants sont cruels entre eux) et quand on se remplit ce n'est pas par hasard non plus.
Mais avant tout, loin de se vouloir une analyse explicative, il se veut drôle. Et ma foi, c'est assez réussi. Entre les séances de gym d'un Pascal Légitimus dont l'objectif est "de redonner aux fesses un visage humain" et les situations incongrues telles celle de'Emilie faisant ventouse avec le syphon de la baignoire on rit certes mais sans malveillance aucune.
On y découvre entre autres, Lola Dewaere (la fille de Patrick D.) qui joue superbement bien d'autant plus que les kilos lui ont toujours posé problème depuis son enfance et Victoria Abril qui me fait plutôt l'effet d'une "intruse" parmi toutes ces formes généreuses. Tout cela reste plaisant et agréable d'autant plus que s'y raccroche une histoire ou des histoires qui tiennent la route.
Un film qui certes ne me laissera pas un souvenir impérissable mais qui soulève un sujet grâve. N'oublions pas, un adulte sur deux et un enfant sur cinq est en surpoids. Je ne parle pas des Etats-Unis mais de la France.
Cette fin de semaine est prévue pour venir enfin vous lire et prendre des nouvelles. En attendant, avec un peu d'avance, excellent week-end.