Aujourd’hui, journée de la femme . N’oublions pas. Beaucoup de choses laissent encore à désirer . Mais penchons nous d’abord sur nos acquis.
Il y a à peine un peu plus d’un demi-siècle, il fallait l’autorisation de son mari pour aller travailler et on ne pouvait pas disposer librement de son salaire...Cela me laisse songeuse et presque incrédule.
Le droit de vote pour les femmes n’existe que depuis 1944 et le planning familial a été créé en 1956 par le docteur Veil. Enfin, comme rappelé dans mon article précédent, en 1974, l’adoption de la loi Simone Veil qui a permis de dépénaliser l’avortement.
Et surtout n'oublions pas, en 1967, la précieuse loi Neuwirth permet enfin l’accès à la contraception, et franchement la possibilité d’avoir un enfant quand on veut me parait la principale victoire.
En 1992, Véronique Neiertz fait voter la loi qui pénalise le harcèlement sexuel du travail, les violences familiales et les commandos anti-IVG.
L’émancipation de la femme s’explique aussi par la baisse de l’influence de l’église, la banalisation du travail féminin et par contre-coup de son salaire, par le progrès aussi des moeurs et de l’individualisme.
D’autres mouvements apparaissent toujours d’actualité :
« Depuis 2003, le mouvement
français
Ni putes ni soumises
se
veut avant tout interpeller sur la situation des
femmesnotamment dans les Cités, sans pour autant vouloir
être perçues comme féministes ou se réclamer, du moins
au départ, de cette appellation. Ses membres, surtout
originaires de banlieues, ont ainsi fait plus largement
connaître des problèmes comme les
mariages forcés,
les
viols,
l'excision.
L'association, présidée par
Fadela Amara
s'est
considérablement développée, comptant une soixantaine
de comités et plus de 10 000 bénévoles, mais a subi de
nombreux départs suite à l'entrée de Fadela Amara dans le
gouvernement Sarkozy. »
D’ailleurs à ce sujet, des militants de cette association ont défilé
place de la République à Paris, samedi avec deux jours d’avance.
en musique « des actes, pas des mots » les militants coiffés de
bonnets phrygiens, ont brandi des pancartes « ni voile, ni burka ».
Ils protestaient ( il y avait des hommes aussi) ainsi contre le retard
pris par le gouvernement à voter une loi interdisant la burka dans
les lieux publics, car signe d’un autre asservissement...
Il est vrai qu’il est grand temps de lutter « efficacement » contre
les violences faites aux femmes et aux enfants d’ailleurs quelque
soit la forme.
Beaucoup reste à faire, pour qu’on puisse parler d’égalité (niveau
des salaires, qualifications moindres, temps partiel souvent non
choisi et imposé, partage équitable des tâches non respecté etc)
Demain, je vous soumettrai un texte trouvé sur internet à propos
des progrès dans notre habillement et qui m’a paru fort
intéressant donc, je le partagerai avec vous .
Sur ce , je vous souhaite une excellente soirée et surtout dites moi
ce que vous en pensez car le sujet est passionnant non ? Ah mais !