Hier, pas d'article car j'ai accompagné ma petite tornade en sortie "château". Mon époux aussi d'ailleurs. Nous avions chacun un groupe de 4-5 petits de 3 ans et demi. Moi, j'avais des petites filles bien sages mais ma moitié avait des petits mecs dont un qu'on dit pudiquement "dur". Entre les ballades en car, la longue promenade, le périple dans les allées du château et sa visite commentée ainsi que le pique nique dans l'herbe et la course pour attraper les farceurs cela fût plutôt mouvementé mais très agréable. Et à 10 heures j'étais au lit heureuse mais fourbue.....
Donc, voilà avec du retard les Nandous......
Autruches, émeus casoars, nandous, leurs liens de parentés sautent aux yeux quand on regarde ces oiseaux massifs (les plus lourds de la période contemporaine) inaptes au vol mais dotés de solides jambes pour se deplacer au niveau du sol à près de 70km/h dans leurs continents respectifs.
Au parc des Oiseaux, on peut découvrir les deux espèces actuelles de nandous : le Nandou d’Amérique qui se partage en liberté l’Est et le Centre et, celui de Darwin qui habite la pointe du continent sud-américain.
Des restes fossiles laissent supposer qu’ils font partie des plus anciens oiseaux de la région néotropicale, apparaissant vraisemblablement à l’aube du Tertiaire, il y a 40 à 60 millions d’années. Autruches et nandous ont certainement un ancêtre commun qui a évolué en deux branches lors de la séparation de l’Afrique et de l’Amérique du Sud suite à la dérive des continents. Les nandous ont laissé aux autruches africaines les déserts, les steppes et les savanes en s’appropriant les pampas sud-américaines et d’autres milieux herbeux depuis le niveau de la mer jusqu’à 3500 m d’altitude dans les Andes.
Demain, nous verrons les rapaces qui m'ont j'avoue impressionnée. En attendant, je vous souhaite une agréable soirée.