Coucou. Encore un week-end de terminé et je suis moins présente c'est vrai. Ceci pour plusieurs raisons. Beaucoup d'occupations pas forcément passionnantes mais qui mobilisent de l'énergie (retaper une pièce de fond en comble) faire du scrap, je ne savais pas qu'en mettant les doigts là dedans cela deviendrait une passion qui prendrait beaucoup de temps, surtout au début quand on est débutante, cela coute aussi de l'argent, car une perfo par-ci, des décos par là mais j'adore. La troisième raison est que parfois je manque d'inspiration. Et là, je me suis plongée dans un bouquin reçu à Noêl et que j'entame enfin "Entrons chez nos ancêtres" et j'apprends plein de choses curieuses ou parfois insolites et je vous en ferai profiter.C'est un livre de Jean-Louis Beaucarnot connu pour ses émissions traitant de la généalogie et l'histoire. .
Donc premier thème aujourd'hui : celui des familles recomposées, qui ne datent absolument pas d'aujourd'hui.
En effet, nos aieuls atteignaient rarement le grand âge. La maladie, l'épidémie ou l'accident étaient omniprésents. Les femmes elles, mourraient en accouchant. Donc, on trouvait beaucoup de veuves et de veufs d'ailleurs la plupart du temps avec des enfants à nourrir, et qui ne voyait qu'un moyen de s'en sortir : se remarier.
Par exemple une femme veuve avec un enfant à charge en se remariant avec un homme veuf père lui aussi, le plus souvent allait vivre dans sa maison, et quelques temps après ils avaient des enfants à nouveau.Il fallait donc protéger les droits de chacun. D'où les inventaires rédigés par un juge ou un notaire, qui venait une première fois, sur place poser des scellés sur les portes des greniers et des granges à grains ou sur des meubles commes les coffres et armoires qui cachaient les bas de laine.Il revenait ensuite avec deux voisins témoins, puis les biens étaient évalués à la façon d'un commissaire priseur.
Selon les milieux, cette évaluation durera plus ou moins longtemps. Quelques heures chez un ouvrier, plusieurs jours chez un bourgeois...La longueur du manuscrit témoigne aussi de l'opulence ou de la pauvreté du lieu. Une page pour un laboureur et 90 pages pour un lieutenant des maréchaux de France...
Mais ces archives sont un trésor pour comprendre la vie de nos ancêtres et entrer dans leur univers.
C'est ce que je vous proposerai de temps en temps quand je serai à court d'idées. Je vous souhaite une excellente soirée et essaierai de venir vous lire au cours de la semaine.