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5 mars 2010 5 05 /03 /mars /2010 14:59


Un petit coucou pour vous souhaiter un bon week-end. Hier, j’ai vu un documentaire sur la 2 « Simone Weil, une loi au nom des femmes ». Et je ne l’ai pas regretté car cette page oh combien importante de l’histoire a été restituée avec brio.

On se retrouve en  juin 1974, avec  Valéry Giscard d’Estaing comme président. Jeune, il se veut résolument moderne et pressé... Dès juillet, il  vise la légalisation de l’interruption  volontaire de grossesse, déjà abordée un an plus tôt au Parlement et refutée par les députés. Giscard veut aller vite et réussir avant la fin de l ‘année.

A cette époque, 30 000 femmes partaient chaque année, souvent par bus entiers se faire avorter en Angleterre ou aux Pays-Bas. Mais celles qui n’en avaient pas les moyens faisaient appel aux faisaises d’anges dans des conditions terribles parfois.  On constate un décès par jour  sans parler des séquelles des autres,  stériles ou mutilées.

Giscard désigne une femme pour mener ce combat car c’en est un. Il s’agit de sa ministre de la santé, Simone Veil, 47 ans et trois enfants. Elle est magistrate donc rigoureuse et capable d’analyse objective, elle fait partie aussi d’une certaine  bourgeoisie de droite . Elle est loin des féministes, dont la colère gronde depuis des années. En avril 71, circule la « liste des 343 salopes » qui ont avoué avoir eu recours à l’avortement. Les plus célèbres bien sûr ne seront pas inquiétées, il n’en est pas de même pour les anonymes qui, pour certaines, seront accusées d’homicide... Car obsolète mais toujours en cours, la loi de 1920 relative à l’avortement est toujours d’actualité. Et n’oublions pas le procès ignoble de 1972  à Bobigny où une jeune fille qui s’était fait violer et avait avorté avait été dénoncée par son propre violeur. C’est Gisèle HALIMI, à l’époque qui en fit un procès politique en dénonçant cette société hypocrite et bien-pensante dans laquelle on vivait.

Le 26 novembre 1974, Simone Veil présente donc ce projet devant 491 députés. L’opposition , avec une majorité de communistes à l’époque est prête à signer, mais la majorité est franchement hostile. La ministre peut compter sur les doigts d’une seule main des soutiens : Hélène Missof députée de Paris, aristocrate mère de huit enfants et  écoeurée par tous ces machos,, le docteur Bernard Pons qui dénonce le rétrograde Ordre des médecins, Lucien Neuwirth, celui là même qui a arraché en 1967, dans cette même assemblée la loi autorisant la contraception et Jacques Chirac dubitatif mais un ami sincère de la première heure...

Pendant trois jours et deux nuits, 74 orateurs vont s’expliquer. Et finalement ce seront les plus farouches adversaires de Simone Veil qui vont renverser l’opinion. Leurs pantomines, leurs excès en faisant appel à la démographie ou au sacré, leurs croisades contre le sexe, frisant le grand guignol,  vont finir par excéder les indécis.

J’avais suivi, en son temps,  avec intérêt cet épisode historique  mais je ne m’étais pas rendu compte (ou était-ce édulcoré à l’époque ?) combien Simone Veil  avait été agressée dans sa dignité à l’époque.

En effet, un certain député n’avait pas hésité à la traiter de chienne en pleine séance et un autre avait évoquée devant l’ancienne déportée les fours crématoires auxquels elle allait livrer soi-disant des générations d’enfants.

La loi sera votée (284 voix pour   189 voix contre) le 29 novembre à 3 heures du matin.

Simone Veil, à qui un journaliste demandera s’il s’agit d’une victoire répondra « une victoire, je ne sais pas mais en tout cas un progrès »

Pour ma part, je pense que déjà rien que la contraception a été une merveilleuse conquête pour la femme. Ne pas subir mais désirer un enfant  quand on a le choix c’est une merveilleuse liberté mais cet avis ne concerne que moi ?

Je vous souhaite un excellent  week-end.

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4 mars 2010 4 04 /03 /mars /2010 10:32


Durant les vacances, une de mes petites filles plus si petite que cela car déjà en 4e devait faire un exposé sur « les castrats ». En général, elle est assez autonome, mais là,  elle m’a demandé si je pouvais l’aider et ma foi, j’étais plutôt ravie à deux titres, le sujet m’intéressait  d’une part mais par ailleurs cela me donnait une occasion de faire un article....

Je savais bien sûr, qu’un castrat était un chanteur de sexe masculin ayant été castré avant ou lors des premiers stades de la puberté afin de garder le registre aigu de sa voix enfantine. Cette opération fabriquait des chanteurs ayant le larynx d’un jeune garçon et le coffre d’un adulte, d’où une voix puissante et de grande envergure. On pouvait mettre en parallèle  la voix  d’un castrat avec  celle d’un soprano mais dont le timbre était, affirmait- on,  tout à fait incomparable.  Selon la hauteur de sa voix, un castrat pouvait être classé soprano ou contralto.On dit que les meilleurs castrats pouvaient rivaliser en puissance avec une petite trompette.

Les premiers chanteurs castrés apparaissent dans l’Empire byzantin. . En Occident, les premiers castrats connus chantent dans la chapelle du duc de Ferrare à la fin des années 1550, le duc trouve  tout à fait normal de faire appel à des castrats. Le premier castrat espagnol entre dès 1582 dans le choeur de la Chapelle Sixtine donc, la chapelle privée du Pape et en 1589, le pape Sixte Quint autorise l’emploi des castrats dans le choeur de la chapelle Giulia de la basilique Saint-Pierre et dès 1599, on trouve officiellement deux chanteurs prêtres oratoriens qualifiés de « eunuchi ».

Au début du XVIIe siècle, on trouve des castrats au service de tous les princes dirigeants italiens, ainsi que dans les cours allemandes. Tous ces chanteurs sont Italiens pour la plupart, castrés et formés en Italie.

Le développement de leur technique vocale  est du aux progrès accomplis dans le domaine du bel canto. Ils interprétaient des oeuvres lyriques en principe hors de portée d’une voix d’homme adulte.  Carlo Broschi dit Farinelli (1705-1782) fût l’un des plus célèbres.Sa carrière a d’ailleurs inspiré un film et plusieurs récitals discographiques.

Mais la pratique de la castration pour obtenir cette voix particulière, fût interdite par le pape Clément XIV à la fin du XVIIIe siècle, on assista donc à la disparition  progressive des castrats au cours du siècle suivant et le début du XXe siècle.

Il  reste un enregistrement sur cylindre de cire du dernier castrat Alessandro Moreschi (1858-1922) qui était en fin de carrière et dont la voix est assez chevrotante.

L’histoire salue donc les exploits de Farinelli, Caffarelli, Salimbeni, Appioni et autres Porporino et loue la beauté de ces voix. «  Issus de milieux défavorisés, les castrats les plus doués connaissaient la richesse et la gloire. Ceux  qui réussissaient étaient comparables à nos stars du foot ou du rock » raconte Patrick Barbier historien de la musique. Une hystérie collective  s’emparait du public en les écoutant chanter dans les églises et les opéras du XVIIe et XVIIIe siècles et on  accédait à leurs moindres caprices.

Mais l’histoire oublie de nous révéler les drâmes humains qui pouvaient se cacher derrière ces quelques célèbres réussites.

Quelqu'un a réparé cette injustice. Une femme mezzo-soprano Cecilia Bartoli que cette recherche m’a permis de découvrir. Elle leur rend hommage dans son nouvel album « sacrificium » et le dédie aux milliers de jeunes garçons  niés au nom de la gloire musicale et qui terminaient souvent leur vie seuls,  dans la pauvreté et oubliés de tous. " Car ceux qui échouaient ne pouvaient pas se marier, ils devenaient des parias, ils étaient relégués dans un choeur " Elle explique aussi  l’interdiction faite aux femmes de monter sur scène, ce qui incita l’opéra à recourir  durant des siècles aux  chanteurs castrés venus d’Italie ou d’ailleurs. Elle précise " ne nous leurrons pas. C’est avant tout une tragédie énorme. J’ai découvert l’ampleur du carnage en même temps que la superbe musique qui leur était destinée Les familles pauvres et nombreuses permettaient la mutilation d’un fils dans l’espoir de succès et poussées par des impressarios peu scrupuleux. J’ai alors décidé que cet album devait parler de tout et de ces enfants martyrs du 18e siècle."

La pratique des « castrats » fût à son apogée au XVIIe siècle où jusqu’à 4000 garçons étaient émasculés chaque année rien qu’en Italie. Cette cruelle pratique diminua au XIXe siècle, les femmes accédant à l’univers de l’opéra. Elle compare d’ailleurs cette pratique aux sacrifices de notre époque « chirurgie plastique, botox etc »

Son album qui accompagne le CD comporte un lexique très complet sur leur histoire intitulé « Evviva il cottelino » (Vive le petit couteau) le cri qui saluait la performance sur scène de ces  castrats.

Cette recherche m’a donc  permis d’approfondir des connaissances somme toutes superficielles sur les castrats, de découvrir  un album interpété par une des plus grandes mezzo-sopranos au monde (ce n’est pas moi qui l’affirme) et plaisir suprême de partager cela avec mapetite fille qui pour une fois non seulement a goûté à une autre musique bien différente de  son répertoire habituel mais oh surprise l’a appréciée et ce n’était pas pour me faire plaisir, je sentais un réel intérêt.

En espérant ne pas avoir été trop longue, je vous souhaite une agréable journée.

 

 

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2 mars 2010 2 02 /03 /mars /2010 17:43
Plus facile à dire qu'à faire... Et pourtant, surtout pas se plaindre, il y a beaucoup plus malheureux que nous. Les dégats matériels ne sont rien à côté du malheur de ces gens qui ont tout perdu et même des êtres chers, cela relativise tout. Du coup, mes démarches pour faire une declaration me semblent dérisoires, et pourtant elle n'est pas encore faite ni au téléphone ni sur place en raison du nombre de personnes....Patience, on a 5 jours.
Pour faire diversion, je partage avec vous quelques citations que ma belle-soeur m'a envoyée ce matin pour sourire malgré tout.

  RENCONTRES  
  - Astronaute recherche femme lunatique.
  - Artificier cherche femme canon.
  - Sourd rencontrerait sourde pour trouver terrain d'entente.
  - Jeune homme désintéressé épouserait jeune fille laide même fortunée.
  - Abeille épouserait frelon. Lune de miel assurée.
  
  EMPLOI  
  - Metteur en scène cherche nain pour rôle dans court métrage.
  - On recherche deux hommes de paille (1 grand, 1 petit) pour tirage au sort.
  - Cannibale mélomane cherche travail dans opéra-bouffe.
  - Offre bonne place de gardien de vaches. Paiement par traites.
  - Inventeur produit amaigrissant cherche grossiste.
  
  ACHAT - VENTE 
  - Cause fausse alerte, vends cercueil en ébène, jamais servi.
  - Chien à vendre : mange n'importe quoi. Adore les enfants.

  DIVERS
  - Homme sans histoires recherche éditeur pour devenir écrivain.
  - Souffrant d'insomnies, échangerais matelas de plumes contre sommeil de plomb
  - Échangerais voiture de sport endommagée contre chaise roulante en bon état.

 - Perdu partie haute d'un dentier. Merfi de le reftituer à fon propriétaire auffitôt que poffible.  

 Qui a bien pu écrire toutes ces citations. Si Pierre passe par là, il le reconnaitra sûrement. Je vous souhaite une agréable soirée et viendrai vous voir demain.

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1 mars 2010 1 01 /03 /mars /2010 15:47



Aujourd'hui pause pour cause de tempête qui a aussi sévi par chez nous, cassé beaucoup d'arbres trentenaires, donc nettoyage passage à l'assurance etc. Mais nous ne nous plaignons pas, il y a beaucoup plus malheureux que nous et je suis de tout coeur avec ceux qui ont subi de plein fouet cette tempête.
En espérant vous lire bientôt je vous souhaite une bonne journée.

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26 février 2010 5 26 /02 /février /2010 09:25



Hier ,  il a fait exceptionnellement doux. Et on a de suite envie d’en profiter, d’aller dehors non pas de jardiner, il est encore trop tôt,  mais de travailler la terre, la préparer, la nettoyer.

Et inévitablement, on pense composteur  pour déposer tous les végétaux (tontes, coupes de haies, les feuilles les herbes etc). Chez nous, il sert souvent pour pailler les pieds des arbres. Mais nous avions un vulgaire tas de détritus, qui même arrivé à maturité, faisait triste mine.

Nous avons  alors acquis  un beau composteur neuf  de grande contenance à 15 Euros.  Rien de bien original me direz vous, un peu si. Car ce n’est pas un achat dans une jardinerie mais   suite à la proposition du syndicat intercommunal de collecte et de traitement des ordures ménagères qui proposait d’installer ce bac en plastique recyclé. Pour cela, il fallait d’abord s’inscrire à la mairie  puis venir le chercher lors d’une réunion publique qui a eu un franc succès puisqu’il y eut beaucoup de demandeurs... Cette action s’inscrit dans une volonté de respect du grenelle de l’environnement.

Cette réunion a eu le mérite d’expliquer à ceux qui n’en étaient pas encore convaincus, que le SITCOM   voulait s’engager en faveur de la planète. Il s’est fixé pour objectif de réduire de manière significative les coûts de pollution, en CO2, des tournées de ramassage.

Il ne s’agit pas seulement d’une démarche globale de réduction des déchets  mais aussi d'unir écologie et économies pour les habitants car  un composteur représente aussi moins de déplacements. Plus besoin d’aller à la déchetterie du coin pour apporter ses tontes d’herbes et moins de trajets en camion partant des dechetteries pour les  plateformes de gestion des déchets. Quand on sait que le traitement des déchets coûte 35 Euros par tonne....

Et si leur nombre diminuait, les tournées pourraient s’effectuer différemment avec d’autres types de benne encore à l’étude.

Le SITCOM avait prévu de satisfaire environ 5% de foyers dans chaque commune, mais ce n’est pas suffisant,  il est donc prévu d’en distribuer 5000 en 5 ans et 2000 cette année, à l’issue de chaque conférence organisée dans les 64 communes couvertes.  Car d’ici 2014, la taxe sur les ordures ménagères devrait changer, on va vers « la redevance incitative » bien, à condition que le mal élevé n’aille pas déposer ses ordures en douce dans ma poubelle (ça c’est moi qui le pense) car petite contrainte, vivant à la campagne, il faut mettre nos poubelles au bout de la route pour le ramassage....

Mais ? il y a un hic ! Nous n’aurons plus de « monstres » qui passent et  ce dès 2010. Connaissez vous les monstres ? Nous on les regrette, il s’agit du ramassage des encombrants qui a lieu toujours vers le mois de mai.

C’était folklo et j’aimais ça, il y a pas si longtemps ? on en  profitait  aussi à glaner ci ou là : trouver un miroir qu’il fallait juste repeindre, un transat à qui il fallait redonner bonne mine avec une toile neuve etc. Car à l'époque on jetait facilement. Fini tout cela mais il faut admettre aussi que 100% de ces encombrants étaient enfouis ce qui du coup est déjà moins glorieux.

Restent les déchetteries. Et pour les anciens qui ne peuvent se déplacer EMMAÛS est prêt à chercher les encombrants chez ceux qui en ont besoin à condition qu’ils aient au moins un élément de vendable.Ce qui est logique.

La prochaine étape du SITCOM c’est le lombricompostage prévu pour ceux qui vivent en appartement. Une cinquantaine de foyers vont bientôt le tester car il y a peu de recul, contrairement au composteur déjà bien utilisé.

Si l’essai est concluant, on lancera la même opération pour sensibiliser le plus grand nombre. Et chez vous, y a t-il des propositions semblables ?
Je tâcherai de venir vous voir demain matin car aujourd'hui sortie avec les ados et c'est pas triste à cet âge là .... Ce ne sont plus les livres qui les intéresse mais plutôt les fringues normal.... En attendant, je vous souhaite une excellente journée, même déjà un bon week-end.

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24 février 2010 3 24 /02 /février /2010 15:44



Mais oui, j'ai gardé mon âme d'enfant.....

Pour donner  un peu plus de sens à la vie, je vous transmets une histoire vraie .

Il s’appelait Fleming, c’était un pauvre fermier dans le Ayrhire.

Un jour, alors qu’il tentait de gagner la vie de sa famille, il entendit un appel au
secours
p
rovenant d’un marécage proche.

Il laissa tomber ses outils, y courut et y trouva un jeune garçon enfoncé jusqu’à la

taille dans ce marécage, apeuré, criant et cherchant à se libérer.

Le fermier sauva le jeune homme de ce qui aurait pu être une mort lente et cruelle.

Le lendemain, un élégant attelage se présenta à la ferme.

Un noble, élégamment vêtu, en sortit et se présenta comme étant le père du garçon

que le fermier avait aidé.

Je veux vous récompenser, dit le noble. Vous avez sauvé la vie de mon fils !

Je ne peux accepter de paiement pour ce que j’ai fait ! répondit le fermier écossais.

Au même moment, le fils du fermier âgé d’environ 10 ans vint à la porte de la cabane.

C’est votre fils ? demanda le noble. Oui, répondit fièrement le fermier.

Alors je vous propose un marché. Permettez- moi d’offrir à votre fils la même éducation qu’au mien.

Si le fils ressemble au père, je suis sur qu’il sera un homme duquel tous deux seront fiers.

Et le fermier accepta.

Le fils du fermier Fleming suivit les cours des meilleures écoles et, il fut diplômé de l’Ecole de L’Hôpital Sainte-Marie de Londres.

Porteur d’une grande aspiration, il continua jusqu’à être connu du monde entier.

En 1927, le fameux Docteur ALEXANDER FLEMING avait en effet découvert la pénicilline.

Des années plus tard, le fils du même noble qui avait été sauvé du marécage était atteint d’une pneumonie. Qui lui sauva la vie, cette fois ?...La pénicilline.

Comment s’appelait ce noble ? Sir Randolph Henry Spencer CHURCHILL et son fils,

Sir Winston CHURCHILL

Sir Winston CHURCHILL et Sir Alexander FLEMING restèrent amis toute leur vie.

Sir Alexander FLEMING décéda en 1955 à l’âge de 74 ans à Londres, Sir Winston CHURCHILL décéda en 1965 à l’âge de 91 ans à Londres. Ils sont enterrés dans le même cimetière.

Cette histoire me fait penser à l’effet « boomerang » où « on récolte ce qu’on sème » libre à vous de trouver d’autres  citations qui conviennent à cette histoire. Moi, elle m’a fort plus c’est pourquoi j’avais envie de la partager avec vous  Je vous souhaite une bonne soirée.


C'est très curieux et amusant à la fois. En cherchant une illustration de FLEMING sur GOGGLE, je suis tombée sur ce retificatif apelé "légende" et que je vous livre tel quel.
 

Tout le monde connaît l'histoire du père de Winston Churchill qui aurait payé l'éducation de Fleming après que le père de celui-ci eut sauvé de la mort le jeune Winston ; mais il n'y a rien de vrai. Selon la biographie due à Kevin Brown, l'Homme de la pénicilline : Alexander Fleming et la Révolution des antibiotiques, Alexander Fleming disait lui-même qu'il s'agissait « d'une bien belle fable ». Il n'a pas sauvé non plus Winston Churchill pendant la Seconde Guerre mondiale. Churchill doit sa guérison à Lord Moran, qui a utilisé les sulfamides, puisqu'il n'avait aucune expérience de la pénicilline, à l'époque où Churchill est tombé malade à Carthage en Tunisie en 1943. Le Daily Telegraph et le Morning Post du 21 décembre 1943 ont écrit qu'il avait été sauvé par la pénicilline. Il est probable que, comme les sulfamides étaient une découverte allemande et que le Royaume-Uni était en guerre contre l'Allemagne, la fierté patriotique que suscitait la miraculeuse pénicilline a quelque chose à voir dans cette erreur.

Donc , virement de bord, autre citation, "il faut toujours vérifier ses sources." N'empêche, c'est comme le père noêl quand on est enfant, je suis un peu déçue que cette histoire ne soit pas vraie.Et vous

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23 février 2010 2 23 /02 /février /2010 15:51

100e carnaval de jargeau - Diaporama

Pour célébrer dignement  le centenaire, le carnaval de Jargeau a fait, pour son deuxième dimanche de parade, honneur aux orchestres, aux rythmes multiculturels  et aux musiciens ,qui au son des tambours et  des trompettes ont ravi petits et grands. Samba et bandas ont  accompagné  en cadence la fête, animé les rues  et fait danser le public enthousiaste. Il faut dire que le temps était complice car exceptionnellement  doux

Dans le cortège bariolé, on pouvait reconnaitre » les bargeots », notre célébrité locale, les grosses têtes,et après,  les fanfares laissèrent la  place  aux gracieuses danseuses qui eurent un franc succès avec leurs jolis costumes.

Sans oublier les chars « le boeuf gras » en tête, ou « Carnaval repeint Jargeau » ou encore le cortège des miss Mélanie Jade et Margot toute cette revue défile pour le plaisir de tous, sous les confettis et cotillons, le plaisir étant  aussi de transformer son voisin en serpentin...

Après  le deuxième passage, reste la traditionnelle fête foraine pour les petits et les cafés pour le rafraichissement ou le chocolat chaud des plus grands , ingrédients  indispensables d’un carnaval réussi.

Je vous souhaite une belle journée.

 

.

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22 février 2010 1 22 /02 /février /2010 15:51
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Il a fait beau et doux donc nous avons pu effectivement aller au carnaval de Jargeau, qui célèbre sa 100e parution. Il s’agit du 2e défilé à une semaine d’intervalle. C’est le moment où jamais de parcourir les archives et de découvrir d’anciennes photos, car ce carnaval  traverse les époques qui changent...

Il est fêté depuis plus d’un siècle. Les plus vieilles cartes postales remontent à 1909. Mais on parle dans les registres de la ville « de réverbères qui s’éteignaient plus tard la nuit dans le mois de février » et ce dès 1856. On parle aussi de « boeuf gras » dès la fin du XIXe siècle.

L’esprit de carnaval est donc bien ancré chez les Gergoliens. Pour accéder à la virilité, la fécondité et l’abondance tout est permis car ce sont les biens sacrés de la vie. On peut donc se déguiser, changer de sexe, se couvrir de peau de bête....

Cette rencontre a résisté à presque tous les obstacles : à part les durs moments de la seconde guerre mondiale  et d’ailleurs dès 1946 ce carnaval a repris de plus belle car les gens avaient besoin de s’amuser après ces sombres moments. Les dimanches se vendaient quatre tonnes de confettis, et tous les Américains basés à Ardon participaient à la fête, et les musiques venaient de tous les villages aux alentours

Chaque année a son thème : deux  sont encore dans la mémoire des anciens « le régiment des Mandolines » en 1948 et plus récemment en 1990  « Gargantua «  qui fût ... gigantesque...

Et tout ce monde bénévole qui gravite autour de cette manifestation a bien du mérite car il n’y a pas si longtemps  ils confectionnaient  encore les chars dans un hangar pas chauffé, « la colle gelait et on tirait le grillage à la main » raconte les anciens. Mais c’était une grande famille qui se retrouvait régulièrement autour d’un objectif commun.

L’entrée fut payante quelques années jusqu’en 1991. Puis le carnaval fut annulé pour cause de guerre du Golfe par le maire. Mais la manifestation  avait une grande réputation qui dépassait les murs de Jargeau. Parfois, il y a même eu tant de monde dans le centre ville, que les carnavaliers étaient empêchés de passer une seconde fois dans les rues. Les foules s’amusaient follement.

De l’avis des organisateurs,  à présent,les gens participent moins, rigolent moins . Le lundi des farces, la tradition est d’aller dans chaque maison, masqués. Aujourd’hui personne n’ouvrirait....Les temps ont changé mais pas le carnaval...

Demain, nous quitterons les archives pour le carnaval 2010. En attendant, je vous souhaite une bonne soirée.

 


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19 février 2010 5 19 /02 /février /2010 15:17
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J'étais bien disposée ce matin, pleine dénergie j'ai mis toutes les machines en route, un petit ménage pour ranger tout le bric à brac qu'une puce de 3 ans peut sortir, en fait il faut 20 mn maximum pour une activité...Très contente de moi, je suis allée à labuanderie  pour étendre mon linge, en fait la machine a débordé (comme la pub Calgon à la télé) j'ai vite refermé la porte courageuse mais pas téméraire zorro va arriver.... ensuite j'ai voulu vider le lave-vaisselle qui lui n'a pas démarré apparement un problème de connection, il y a les voyants qui clignotent puis s'éteignent... J'en connais un qui va être content ce soir, dès fois qu'il ne savait pas trop quoi faire car moi, dans ces domaines là je suis nulle...
Je me demande si un petit lutin ne m'a pas tendu un piège ou a voulu me tester car je comptais parler du rire....Et bien je reste zen (les premières secondes c'est plutôt difficile) mais il n'y a pas mort d'homme quoique je n'aime pas essorer des heures......

Un petit soleil timide à l’horizon mais va t-il résister ? Pourtant quelle énergie on sent en soi, dès qu’il montre le bout de son nez.  Partie la morosité ambiante, on a envie de s’activer, de rire.

Rire, parlons en ? J’ai remarqué que les gens sont de plus en plus stressés, pressés, parfois j’assiste à des situations comiques mais personne ne rit et pourtant je suis sûre que je ne suis pas débile.

Dernièrement dans une émission, j’ai vu un documentaire qui parlait des « clubs du rire » ? Des gens se retrouvent autour d’un coach pour rire ensemble « sur commande ». Cet exercice appelé « yoga du rire » est un condensé  d’exercices inspirés du yoga et de la relaxation, car on rit bien plus souvent face à une situation vécue que suite à une blague ou un spectacle comique enfin parait-il car moi les trois me font rire... En fait, le rire active le diaphragme, active la circulation et par l’afflux d’oxygène qu’il provoque c’est bon pour le coeur. De plus, avec un bon fou-rire, le corps secrète les fameuses endorphines, qui apaisent naturellement  les douleurs. Le rire diminue le stress renforce notre système immunitaire  et embellit la vie. C’est le plus bel allié contre la dépression. Tout cela j’en suis intimement convaincue. Mais franchement faut-il fréquenter un club du  rire pour cela ? Je sais bien que le rire est communicatif mais je reste perplexe. Rien ne vaut une bonne situation burlesque où on rit aux larmes et qu’on raconte encore 20 ans après et ce genre de situation arrive quand même de temps en temps et le reste du temps on a bien des occasions de rigoler. Enfin c’est mon avis et je serai  ravie si vous me dites ce que vous en pensez.

La petite tornade dort à poings fermés d’où cet article. Elle part ce soir et demain les ados arrivent. Autres jeux, autres occupations mais finalement plus calmes.....

Dimanche, carnaval de Jargeau assez réputé et j’espère réussir quelques belles photos. Je vous souhaite, en attendant un excellent W.E. en espérant trouver une petite pause pour vous lire....

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16 février 2010 2 16 /02 /février /2010 11:26


N'ayant absolument pas le temps aujourd'hui de mettre un article, j'ai choisi la facilité de vous envoyer un récit à base de jeux de mots. En effet, entre la peinture les jeux de cache cache les visites aux oiseaux les ballades en vélo, le petit cahier de oui oui, le blog pas possible mais demain l'autre mamie attend avec impatience de prendre le relais. Mais je ne me plains pas, loin de là....Bonne journée à tous et j'essaierai de venir vous voir demain matin.


Au Père Spicace,
Un grand malheur est arrivé à l'abbaye et j'ai la pénible mission de vous en faire part.
Mardi soir, pendant que l'abbé Nédictine donnait les dernières grâces,
l'abbé Quille perdit l'équilibre dans l'escalier et tomba inanimé dans les bras du Père Iscope.
Les révérends pères, en perdant l'abbé Quille, perdaient leur seul
soutien.
Un seul restait joyeux : le père Fide. Quant à l'abbé Tise, il n'y
comprenait rien. Il aurait bien voulu que le saint Plet l'aide à comprendre ce qui s'était passé mais rien n'y fit.
Après l'accident de l'abbé Quille, on alla chercher le Père Manganate et le Père Itoine, les deux médecins de l'abbaye. Ils pensaient réanimer le malheureux mais leurs efforts furent vains et celui-ci décéda peu après.
Le lendemain fut donc célébré son enterrement. Chacun fut appelé à l'abbaye par les célèbres cloches du Père Sonnage. La messe fut dite sur une musique de l'abbé Thoven. Le père Ocquet fut chargé du sermon et comme il n'y avait
pas de chaire, il monta sur les épaules du Père Choir. A la fin de l'homélie, le Père Cepteur fit la quête et remit les dons ainsi recueillis à notre frère africain, l'abbé N'Pé..
Après la messe, une grande discussion s'engagea pour le transport de la bière : l'abbé Canne et l'abbé Trave voulaient passer par les champs.
Le Père Clus s'y opposa. L'abbé Casse en fut enchanté. Le Père San avec sa tête de turc ne voulait rien entendre. Le Père Vers et le Père Nicieux semaient le doute dans les esprits.
Finalement on décida que, comme à l'accoutumée, l'abbé Taillière serait chargé du transport du corps du défunt. Devant la tombe creusée par le Père Forateur et en l'absence du Père Missionnaire, l'abbé Nédiction donnal'absolution. Le Père Venche et l'abbé Gonia avaient joliment fleuri la tombe.
Celle-ci fut recouverte d'une belle pierre tombale préparée par l'abbé Tonneuse. Sur le chemin du retour, le spectacle fut déchirant.
Le Père Pendiculaire était plié en deux de douleur et de chagrin.. L'abbé Vitré était lui aussi plein de larmes. La Mère Cédès, invitée pour l'occasion, fermait la marche en compagnie du frère du Père Igord.
A l'arrivée, le Père Sil et l'abbé Chamelle préparèrent le repas tout en consultant les livres culinaires du saint Doux. Le Père Nod et le Père Collateur servirent à boire et chacun put se remettre de ses émotions.
Signé : Le Curé Tressy
Amen !!

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  • ANILOU
  • Têtue comme une alsacienne, j'aime la nature sous toutes ses formes et essaie de la respecter au maximum ainsi que les animaux,ma devise "la liberté de l'un s'arrête là où commence celle de l'autre" et je déteste l'hypocrisie
  • Têtue comme une alsacienne, j'aime la nature sous toutes ses formes et essaie de la respecter au maximum ainsi que les animaux,ma devise "la liberté de l'un s'arrête là où commence celle de l'autre" et je déteste l'hypocrisie

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