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3 février 2010 3 03 /02 /février /2010 21:35

MARAE - Diaporama


Avec un peu de retard, je vais vous parler des « marae » anciens lieux sacrés, inséparables de la culture polynésienne. Ce sont des sanctuaires de plein air construits par les dieux et ancêtres déifiés où se déroulaient des cérémonies religieuses. Parfois, ils étaient construits par des familles (au sens large) ayant des ancêtres communs, qui jouaient un rôle important et étaient hiérarchisés à l’image de la société traditionnelle.

Les plus imposants étaient les marae nationaux, ceux sur lesquels avaient lieu des sacrifices humains et qui appartenaient au chef suprême (an ‘î nui) de l’ile.

Les plus modestes étaient les marae ancestraux construits par chaque famille sur ses propres terres.

On voit beaucoup de « unu » sculptures en bois ornées de motifs géométriques anthropomorphes et zoomorphes qui représentaient sans doute les familles affiliées au marae et bien sûr les tikis censés garder ces ensembles.

Les murs étaient formés de deux parements et d’un blocage de cailloux et de terre, souvent ce sont des parements de type côtier composé de pierres ovoides posées sur un soubassement de dalles.

Dans « le fare » à proximité vivaient la famille, et là avaient lieu les grandes décisions, par exemple désigner celui qui était sacrifié pour aller à la guerre...

Ce sont des lieux respectés et entretenus en Polynésie.  Bientôt nous irons à RANGIROA. En attendant je vous souhaite une bonne soirée.

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1 février 2010 1 01 /02 /février /2010 17:51

Petit clin d'oeil à Tiloup qui voulait apprendre le déhanché des vahinés....Désolée c'est un homme qui donne les cours...



TIKIS - Diaporama

Je vous présente enfin, les fameux tikis.Tiki désigne « le fils du soleil » considéré par les polynésiens  comme leur ancêtre mythique.

Ils sont à la base de l’art marquisien, on les trouve partout de toutes les tailles, même sur les dos... car l’art du tatouage s’en est inspiré et les a restitué.

Ce sont des statues de bois ou de pierre à tête large presque rectangulaire qui s’appuie directement sur les épaules. Leur visage souvent austère est mangé par de grands yeux circulaires et leur bouche qui est formée de plusieurs reliefs figurant les lèvres et la langue (Je n’ai pas vu de dents) traverse tout le bas du visage. L’ensemble donne une impression de puissance et de certitude.

Dans certaines marae (lieux de cultes ancestraux) on trouve souvent des tikis sculptés à l’effigie des dieux pour en garder l’accès. Ils incarnaient la présence divine lors de cérémonies sacrées.

Qu’on les représente en sculptures de bois ou en statues géantes en pierre volcanique,  ces formes brutes épurées et stylisées  restent des objets inquiétants qu’il vaut mieux ne pas déranger, car sensées être douées de pouvoir surnaturel.

Moi, je leur parlais pour les amadouer mais elles me paraissaient peu aimables....

En espérant que vous n’êtes pas trop endoloris par le froid, je vous souhaite une bonne soirée.

Demain, je vous parlerai des marae et celui ou celle qui me demande ce que c’est c’est qu’il ou elle n’a pas suivi...

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28 janvier 2010 4 28 /01 /janvier /2010 21:23
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TIKI VILLAGE - Diaporama

Nous voici enfin au Tiki Village. Il s’agit d’une reconstitution d’un village polynésien d’autrefois, créé par Olivier Briac, un français. En effet, ce dernier arrivé il y a une vingtaine d’années se désolait de ne trouver que décors faits pour le touriste et rien de vraiment authentique.

On nous a d’abord expliqué qu’un repas traditionnel polynésien nous attendait avant le spectacle appelé « tamaraa » car c’est avant tout la fête. Les mets sont préparés plusieurs heures et cuits dans le four creusé à même la terre. Au fond du trou, des branches sêchées et des galets. Le feu va porter les pierres à une température très élevée. Quand le bois est consumé, le four est prêt. Les ingrédients coupés sont déposés dans le feu sur des clayettes et couverts de feuilles de banane ou cocotiers , et de sacs de jute détrempés puis de sable. Ils cuisent ainsi à l’étouffée au moins 3 – 4 heures à la chaleur des roches.

Enfin, (et c’est ce à quoi nous avons assisté) on ôte la couverture du four pour découvrir le repas fondant à souhait qui nous attend et qu’on s’apprête à déguster (cochon de lait poulet, poissons et fruits (papayes bananes etc) arrosés pour une fois avec des pichets de vin (car le vin est très cher ici).

Ensuite, on a une démonstration de paréos. Le « pareu » se confond ici, avec une façon de vivre... Les « pareus » ici, sont également portés par les hommes. En court, c’est une tenue de travail, en long c’est pour flemmarder chez eux.

Enfin, nous assistons au spectacle. Impressionnant. Particulièrement, la danse du feu. Ils sont une quarantaine d’artistes à nous conquérir avec leurs chants mélodieux et leurs danses parfois endiablées.

Le lendemain, nous y sommes retournés en plein jour, mais la magie opère toujours, ici on nous explique comment on met en valeur le nacre des coquillages, là on nous explique le sens des danses ou mélodies, il faudrait rester au moins une semaine pour comprendre les légendes de ce pays.

Nous finissons avec une sortie en pirogue accompagné d’un beau jeune homme (3e prix de Monsieur Muscle...) qui nous a enmenné visiter une ferme perlière et nous a expliqué la culture de la perle.

J’ai eu droit à une bague qui a d’ailleurs une histoire...En effet, je fuis les grandes bijouteries, c’est pas mon truc et on ne se refait pas. Il y avait là une jolie mais petite boutique avec bien sûr de belles perles, on pouvait choisir sa bague (en or blanc pour moi) et monter la perle choisie .

Et cette perle, est tombée de son support quelques mois après.  Là, j’ai regretté de ne pas avoir fait appel à un grand bijoutier certaine qu’on n’allait pas faire grand chose pour moi. A tout hasard, j’ai tout de même envoyé un petit mail expliquant mon problème. On m’a demandé de la  renvoyer, ce que j’ai  fait, mais pas trop rassurée. Elle a mis 3 semaines pour arriver à bon port, car entretemps il y avait la grêve de la douane et encore 15 jours pour revenir. De temps en temps, j’avais un mail me disant d’être confiante....C’est aussi ça la Polynésie...

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27 janvier 2010 3 27 /01 /janvier /2010 09:54

Comme il fait très froid aujourd'hui, je continue sans complexe notre petit périple pour vous donner du coeur à l'ouvrage. Aujourd'hui, une belle ballade à travers de beaux paysages ensoleillés, accompagné d'un guide, Arnaud, qui, oh surprise habitait avant de s'installer ici, à 15 km de mon village. Le monde est petit.... Le magnifique tiki qui orne son dos, fera l'objet d'un article ultérieur consacré uniquement aux tikis.

Aujourd’hui, je vous enmène sur la route des ananas. Départ à 8 Heures en 4X4. C’est le moins qu’on puisse se souhaiter quand on a vu la route qu’il fallait emprunter...En dehors de la route qui suit la côte, il y a une autre route étroite qui passe par l’intérieur des terres. Elle serpente au travers des champs fleuris et et des champs d’ananas (d’où son nom) pour arriver au domaine agricole d’Opunohu. Ce fût une traversée cahotante mais d’une grande beauté qui a permis d’accéder au belvédère suprème récompense.

La culture des ananas date de 1970. Les plantations s’étalent au fond des baies et sur les pentes qui les bordent. On aperçoit un beau vert clair qui tranche sur le vert foncé de la forêt.On assiste à des cultures ordonnées bien entretenues. Les champs s’étendent en pente douce vers le Mont Rotui. Renommés pour leur saveur, ces ananas constituent la  production essentielle, avec les agrumes, qu’on trouve sur les flancs ensoleillés..Ils sont  vendus frais  en paquets ou extraits en jus à l’usine de jus de fruit.

L’usine à jus de fruits que nous avons visitée ensuite fut crée en 1981 En fait, c’est une coopérative agricole On y trouve goyave,papaye melon etc. Depuis, elle a diversifié ses activités car on y trouve une distillerie avec des liqueurs et alcools tropicaux.Elle a aussi créé des crême d’alcool à la vanille ou coco (délicieux) des liqueurs de bananes de pamplemousse ou d’orange... Mais le rhum à la vanille  avec son arôme fruité a toujours autant de succès, et reste le préféré des visiteurs.. Depuis peu, on y trouve aussi thés et chocolat.

A 9 H du matin, nous étions entrain de déguster toutes ces saveurs et ceux qui n’avaient pas su résister à l’appel des liqueurs ou alcools,trouvèrent la journée un peu rude.....A gauche de la route d’accès au domaine, on peut trouver des bassins d’élevages de crevettes.

Mais nous avons préféré accéder à un vaste ensemble de terrasses, lieu de culture et de culte avec neuf sites restaurés par un chemin tracé dans une forêt de mape,  appelé le sentier des ancêtres pour y trouver un MARAE  dont je ferai un article à part.

Nous avons clôturé notre ballade en accédant enfin au Belvédère. Superbe point de vue  On peut admirer la masse rocheuse du Mont Rotui (899m) qui semble garder les deux superbes baies bleues turquoise, la baie de Coock à l’est de l’ile et la baie d’Opunohu à l’ouest.,avec en fond l’océan. Vraiment une vue inoubliable.

Bientôt nous irons au Tiki Village y passer la soirée. En attendant je vous souhaite une agréable journée.


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23 janvier 2010 6 23 /01 /janvier /2010 12:35

Nous voici arrivés à MOOREA. Ancien volcan qui a surgi de l’océan il y a environ 1,9 millions d’années. Un bras de mer de 17 km sépare cette ile de Tahiti. Elle compte huit montagnes dont le Mont Rotui (900m) dont je vous parlerai ultérieurement car il sépare deux magnifiques baies situées sur la côte nord. Il y a une cocoteraie plantée à la fin du XIXe siècle et qui est visible de part et d’autre de la route qui ceinture l’ile sur plus de 60 km.

Aujourd’hui elle compte environ 16 000 habitants. Son économie est essentiellement orientée vers le tourisme avec plus de 60 unités hôtelières, toutes construites en bord de lagon, la majorité sont situées sur la côte nord, car plus ensoleillée et aussi davantage protégée de la houle.

Nous étions logés en hôtel et avions opté pour un bungalow sur pilotis (seul supplément qu’on s’est accordé) et ma foi on ne l’a pas regretté. Acceuil chaleureux avec colliers de fleurs et punch. Chambre superbe avec la fameuse table sur sol en verre d’où l’on pouvait observer les poissons passant par là..J’en connais un, qui comme un gamin a joué un certain temps à passer et repasser par là dessous...  Pour que j’admire ses ébats au dessus de la table, dès fois que je le prenne pour un requin et que j’ai peur... Dès le matin, plongeon de la terrasse dans une eau chaude parmi les poissons multicolores. Seul regret pas d’appareil photo ou caméra étanche. Il y avait bien sûr une piscine pour ceux qui ne voulaient pas se baigner dans le lagon.

Nous avions une vue imprenable sur le lagon et les montagnes. Autre surprise, devant notre faré on trouvait des bancs de coraux. Les animaux ou « polypes » qui forment le corail sont très petits. Nombreux et soudés entre eux, ils secrètent une colonie calcaire. Pour se développer, il leur faut une eau chaude, une faible profondeur. Seule la partie supérieure est vivante, elle s’accroit constamment mais meurt à sa base. Ils forment peu à peu une roche compacte à la base des récifs de corail.

Inutile de dire qu’ils sont protégés et que dès notre arrivée, nous sommes sensibilisés à leur fragilité. Donc respect, d’autant plus qu’il vaut mieux être prudent, en entrant dans l’eau chaussés de préférence car très coupants. Imprudents s’abstenir.

Nous avons fait de nombreuses ballades à pied. C’est une ile très propre, entourée d’une épaisse végétation, avec des jardins bien entretenus, des maisons simples aux façades colorées. Avec toujours cette odeur de vanille et de tiaré qui vous accompagne partout.

On voit souvent des fruits étalés sur une table ( bananes, noix de coco, légumés variés) proposés sans chichi. Il faut souvent appeler « le vendeur » dans sa maison (à quelques mètres) pour acheter : visiblement il n’a pas peur qu’on les lui vole....

Tantôt, on aperçoit des plages au sable blanc, tantôt la mer ou le lagon et les monts environnants.

Nous avons aussi remarqué de simples églises, mais elles ont une réelle influence sur la vie quotidienne du pays. J’ai constaté que les gens, quelque soit leur religion , sont très tolérants entre eux.

Une des curiosités de l’ile, c’est qu’on ne trouve pas de poteaux électriques suite à l’opposition tenace de l’ancien maire qui a su résister à l’appel de la modernité jusqu’à ce qu’il réunisse assez d’argent pour enterrer les câbles et ainsi préserver le paysage.

D’ailleurs, c’est leur souci perpétuel : préserver l’environnement notamment ils sont très stricts sur tout ce qui concerne le traitement des eaux.

J’ai failli oublier de parler des sublimes couchers de soleil qui nous enchantait chaque soir, accompagnés par un ‘ti punch ce qui ne gâtait rien.

Inutile de vous le cacher, j’ai adoré MOOREA d’ailleurs beaucoup d’artistes, de peintres et d’écrivains ont choisi ce coin de paradis. Ce fût mon ile préférée.

La prochaine fois, nous emprunterons « la route des ananas »  et visiterons le domaine agricole d’Opunohu. En attendant, je vous souhaite  un très bon week –end.


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19 janvier 2010 2 19 /01 /janvier /2010 14:41

Aujourd’hui, réveil en pleine forme à 5 H du matin. Raison : nous allons observer les requins et leur donner à manger.Le départ est prévu à 9 H 30. Nous partirons à 10 H. Ici, il faut être cool : il y a ceux qui perdent très vite leurs habitudes : montre, stress, et se laissent aller au rythme de l’ile et il y a ceux qui n’y arrivent pas, éternels râleurs....

Enfin le truck arrive. Ceux qui montent les premiers sont assis dans des sièges, pour les autres un grand banc central les attend qui va d’un bout à l’autre du bus. Le problème, c’est  que s’il n’est pas rempli d’un bout à l’autre, en cas d’arrêt intempestif, on fait du toboggan lors des freinages et il y en a beaucoup.... Vaut mieux fermer les yeux et parfois même faire une prière... Ici les stops et limitations n’existent pas trop...Nous arrivons enfin à un petit quai d’embarquement où nous attend  une barque avec balancier qui doit nous conduire au lagoonarium. Il y avait le capitaine « Léon » et son équipier, de joyeux lurons mais de vrais iliens qui avaient vite fait de repérer le « touriste » avide de sensations et peu respectueux des autres et le « découvreur » à la recherche de l’authentique. Et à sa façon, il savait contenter les uns et les autres....

Autant l’avouer de suite, le repas aux requins j’ai été un peu déçue par rapport à la pub qu’on en fait. J’étais restée sur le bateau pour prendre des photos,  en fait, l’eau était plutôt froide contrairement à ce que l’on pensait. Léon déversait des seaux de sardines et on voyait arriver doucement de grandes formes sombres : les requins qui viennent les attraper. On se trouve dans l’eau derrière une simple corde, limite symbolique que les requins ne franchissent pas. Et si on respecte ces supposés prédateurs, il n’arrive rien. C’est une expérience qui marque malgré le peu de danger . Il y a peu de photos (à la fin du diaporama) et j’ai préféré de loin la découverte de la ferme aquacole.

Grande ferme d’élevage et de protection des poissons, c’est une sorte d’aquarium naturel.Elle est divisée en plusieurs parcs : on peut observer des raies, des tortues marines, des poissons perroquets des muraines etc. Elle est située sur un motu avec de nombreux cocotiers (attention aux chutes des fruits) et fonctionne à l’aide de panneaux solaires et d’immenses réserves d’eau de pluie.Superbe après midi au milieu de toute cette faune et flore tropicales.

Puis nous repartons par bateau et faisons le tour du lagon et toutes les « fare » rencontrées appartiennent à des personnalités (famille de Marlon Brando, Stanley Kubric Eddy Murphy etc) ce qui me chagrine c’est qu’ils ne doivent pas en profiter souvent. Nous nous arrêtons dans un jardin de corail qui est la barrière avant la grande mer et ses dangers. Là, on pouvait nager au milieu des raies. Enfin on accoste, tous les sites sont équipés de corps-morts ou de plateforme de débarquement ceci pour éviter d’arracher et d’abimer le corail qui souffre déjà naturellement du vent qui souvent tend à le recouvrir et l’étouffer.

Le truck vient nous rechercher. Arrêt, pour reprendre le petit dernier, le chauffeur le met sur la banquette avant sans ceinture, néanmoins le regard maternel veille...

Nous nous apprêtons après une bonne douche à nous restaurer. Ce soir là, petit incident il y a un bog ? dans l’informatique tous les menus commandés effacés, tout à refaire et plus d’une heure d’attente pour remédier à ce contretemps. Tout ceci expliqué très placidement par les serveurs. Il y a ceux qui s’en amusent, il y a ceux qui prennent leur mal en patience et il y a ceux qui font un scandale qui demandent le chef qui ne s’en émeut pas plus que ça... on n’est pas en France ici le stress ne passera pas et c’est très bien ainsi, cela fait partie intégrante du dépaysement des iles... Je vous souhaite une excellente soirée.

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14 janvier 2010 4 14 /01 /janvier /2010 16:57

VAITAPE - Diaporama

Petit tour à VAITAPE. Le problème avec ces petites iles c'est qu'on en a vite fait le tour. De l'hôtel nous prenions un truck, ou à pied mais c'était finalement assez loin. C'est le principal village et centre administratif de Bora Bora .
Nous avons vu l'édifice dressé en 1951 à la mémoire d'Alain Gerbaut (1893-1941) célèbre navigateur français qui traversa le premier l'Atlantique en solitaire en 1923 et fit le tour du monde de 1925 à 1929. Il visita Bora Bora en 1926, y vécut partiellement de 1933 à 1940. Ses cendres ont été ramenées sur l'ile, après son décès à Timor en 1941.
A coté, on trouve le centre artisanal et quelques boutiques sympas proposant surtout des paréos et des chemises à fleurs. Nous avons aussi visité une belle galerie, tenue par une bretonne installéé là depuis 6 ans et qui nous a donné tous les beaux coins à voir. En quittant le lieu, on passe devant le temple protestant, les gens sont relativement pieux par ici. Les maisons simples sont souvent en contreplaqué mais toujours accompagnées de la parabole,
On y trouve des distributeurs mais toujours enfermés dans des grilles, je suppose pour éviter d'être dévalisés...
Nous décidons de nous arrêter au St James, restaurant réputé par ici en bord de mer et nous dégustons un carpaccio de thon délicieux et les serveurs sont très obligeants.
Nous continuons notre ballade, beaucoup de fruits à portée de la main ou à vendre par l'habitant. On constate peu de barrières, il n'y a pas le sens du "propriétaire"...
Nous terminons notre périple en visitant des simples échoppes pour ramener  des jolis colliers de nacre aux petits enfants et  poursuivons par le marché local pour la saveur des fruits.
Pour le soir, nous avons trouvé un petit snack abordable avec les plats locaux "La Bounty" et je repense à ces marins : pas étonnant qu'ils n'aient pas voulu revenir.
Après le repas, petit tour sur la plage, heureux mais fatigués. Ca y est, nous avons pris le rythme de l'ile. Coucher tôt (22 h) lever tôt (5 ou 6 h).
Avec un peu d'avance, je vous souhaite un très bon week-end car je fais une pause chez ma fille qui habite PARIS
La semaine prochaine, nous donnerons à manger aux requins.
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12 janvier 2010 2 12 /01 /janvier /2010 19:28


ARRIVEE A BORA BORA - Diaporama

Cette fois, nous prenons un petit avion direction BORA BORA (on dit Pora Pora)

Ile mythique découverte par Cook en 1777, on dit que c’est « la perle des iles sous le vent ».

Puis un catamaran à moteur nous enmène au village de Vaitape, petit port situé sur l’ile principale. Petite ballade effectuée sur le pont et qui a duré environ 20 minutes Le temps de faire connaissance avec d’autres voyageurs qui  nous donnent des conseils ou nous recommandent des beaux sites à voir. Le temps aussi d’admirer l’environnement, nous voguons sur un lagon d’un bleu intense, entouré de nombreux petits motus (ilôts) caractérisés par leurs rangées de cocotiers. On admire aussi les belles plages de sable blanc et les fare (maisons) à toit de niau (végétal tressé).

Enfin transfert en car pour le Novotel de Bora Bora. Acceuil chaleureux avec collier de fleurs et cocktail. Nous avons une belle grande chambre qui donne bien sûr sur un jardin tropical ; Comme nous y sommes allés à la saison des pluies (novembre décembre) il pleuvait souvent pluies courtes et chaudes mais après, je n’oublierai jamais ce mélange d’éffluves , un parfum envoûtant enfin c’est ainsi que je l’ai ressenti.

En parlant d’hôtel, je regrette vraiment d’avoir fait ce voyage en « organisé » si c’était à refaire, sac à dos et logis chez l’habitant ou en pension de famille. Car nous avons fait des rencontres et le polynésien erst très affable il a le sens de l’acceuil. Par contre, la nourriture est chère. Nous avions opté pour la formule petit déjeuner uniquement et l’avons regretté. Les repas les plus simples même un simple sandwich revenaient chers comparativement à la Thailande par exemple...

Mais les petits déjeuners étaient savoureux avec profusion de fruits (mangue, goyave, kiwi noix de coco, et je n’ai jamais retrouvé le goût de leur yaourt ou leurs jus de fruits.

Quant aux repas, j’avais vite pris l’habitude de manger « leur poisson cru à la tahitienne » le Mahi Mahi

 Ah les cocktails : mon préféré c'est le deuxième....

  • Maitaï (le cocktail le plus connu de Tahiti) : Rhum Blanc, Rhum Brun, jus d'ananas frais, un bouchon de Cointreau.
  • Pina Lagoon : Cet autre cocktail composé en quatre parts égales de lait de coco, de sirop de sucre de canne, de rhum blanc, de nectar d'ananas, le tout mixé avec de la glace.
  • Banana coralia : composé de bananes fraîches mixées, additionnées de 1/5ème de lait de noix de coco, le jus d'un citron pressé, un trait de sirop de fraise, le tout mixé avec de la glace. 
  • Maeva (sans alcool) : Ce cocktail composé de jus d'ananas, additionné d' 1/5ème de jus d'orange et de gros morceaux de pastèques fraîches, le tout mixé avec de la glace, au mélange obtenu on ajoute un trait de sirop de fraise.

    Recette du poisson mariné à la tahitienne.  Ahimaà

    Parmi les quelques spécialités incontournables, le poisson cru (en général du mahi mahi, poisson des mers tropicales)  Chez nous, on peut utiliser du thon et du lait de coco. Bien sûr, ce n’est peut-être pas l’époque mais je vous garantis qu’en été cela a du succès.

    Ingrédients pour quatre personnes.

    800g de thon – ½ concombre  - 1 tomate – 1 poivron – 1 gros oignon – le jus de 4 citrons – 4 cs de lait de coco

    Pour la préparation :

    Détailler le poisson en dés, le laver puis l’égoutter avant de le déposer dans un saladier. Presser les citrons en ôtant les pépins et verser le jus sur le poisson. Laisser mariner le tout 4 à 5 minutes. Jeter une partie du jus, ajouter l’oignon haché, le poisson et vos légumes coupés en dés. Ajouter le lait de coco, assaissonner (sel poivre, vinaigre Tabasco). Servir très frais.
  •  



    Et pour Tiloup, un petit essai de danses avec les fameuses vahinés...(c'est mon premier essai ici)

    , donc possible que cela ne marche pas. Une très bonne soirée à vous




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8 janvier 2010 5 08 /01 /janvier /2010 19:58

Depuis plus de 200 ans, Tahiti inspire peintres et écrivains fascinés par sa généreuse nature et son mode de vie si différent. Le plus connu restera Gauguin arrivé à Tahiti en 1891. Son premier séjour fût à Mataiea (avril 1891-juillet 1893) et somme toute assez décevant  pour lui car il continua à avoir des soucis d'argent.Puis il séjourna aux Iles Marquises et leur laissa une vingtaine de tableaux.Adoré par les uns pour la richesse de ses couleurs, critiqué par les autres pour ses déviances sexuelles ou racistes (il a écrit de nombreux pamphlets anti-chinois à Tahiti) il n'a pas fini de susciter des discussions.
Fasciné par le mystère et les couleurs de la Polynésie, il va peindre sans cesse en donnant à ses personnages les traits de sa jeune compagne Teha'amana.

Manao Tupapau ( L'esprit des morts veille )
Paul Gauguin- Manao tupapau (The Spirit of the Dead Keep Watch).JPG
Paul Gauguin, 1892
huile sur toile
Nous avons visité le Musée Gaugin à Papeari. Il propose une retrospective de la vie du peintre, à travers son oeuvre et ses sources d'inspiration ainsi que des expos temporaires de jeunes peintres souvent sensibles à sa perception des couleurs.Sur un large tableau figure la répartition de ses tableaux dans le monde.


Une grande maquette reconstitue sa dernière demeure aux Marquises "la maison du Jouir"
Sur pilotis, les cloisons en lattes de bambou, on trouve au rez de chaussée un atelier de sculpture, une salle à manger et une cuisine. Un escalier
extérieur monte à l'étage, occupé par une chambre et un grand atelier.


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Le jardin qui entoure ce musée est bien agréable à parcourir aussi
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Ce musée, créé par la fondation Singer-Polignac souhaite à présent récupérer des oeuvres de Gauguin de Pont-Aven notamment. D'autres jeunes peintres commencent à se faire connaitre mais on sent toujours un peu "l'esprit gauguin".... Image and video hosting by TinyPic

Cette visite est terminée. Bientôt nous irons visiter le jardin botanique Harrison Smith. Mais d'abord je veux maitriser les diapos. En attendant je vous souhaite un agréable week-end.
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8 janvier 2010 5 08 /01 /janvier /2010 12:21

Petit rectificatif. Nous sommes arrivés à l'aéroport de FAAA. Aéroport, construit sur le lagon et on est est envahi par l'odeur des fleurs de tiaré en arrivant. Faaa est la ville la plus peuplée de Tahiti, et transformée en banlieue de par sa proximité avec Papeete;
 La nuit fut courte. Levés à 5 H du matin car nous ne voulions pas louper le marché de Papeete. Au fait, Papeete veut dire "eau en panier" car les habitants venaient y puiser une eau pure qu'ils mettaient dans des récipients à leur tour transportés dans des paniers. Approvisionné par tous les archipels, il s'étend sur plus de 8000 m2 sur deux étages. Au rez de chaussée on y trouve la halle aux poissons et aux viandes,  c'est la plus bruyante, puis tous les produits de la terre avec des pyramides d'ananas, de mangues de papeyes, bananes pastèques (notre menu quotidien au petit déjeuner) et toutes sortes de tubercules. Au premier étage, les artisans de vannerie cotoient ceux des colliers de nacre ou de coquillages. Puis on finit avec le marché aux fleurs qui rutile de compositions plus belles les unes que les autres à base d'orchidées ou de roses.
Nous avons bien sûr acheté des paréos "Gauguin"  des chemises à fleurs des paniers, des colliers nacres pour les petites
filles, le véritable monoi, d'ailleur noêl n'était pas loin, les idées cadeaux étaient toutes trouvées.

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En réalité, on nous a tout de suite averti qu'on manquait de temps d'autant plus qu'il fallait s'y rendre en" truck." sorte d'autobus formé d'un chassis de camion sur lequel a été fixé un habitacle en bois pourvu de bancs disposés dans la longueur, en fait ce sont des transports en commun très bon marché et aussi très bondés. Vaut mieux se renseigner sur les horaires et les arrêts aussi...car c'est parfois folklo mais on apprend vite.
Nous nous sommes consolés en prenant notre petit déjeuner en bord de mer surveillés par un tiki. (ils méritent un article à eux tout seuls) Ce sont des statues aux formes épurées, elles étaient sacrées et dotées de pouvoirs surnaturels en Polynésie, donc à ne pas déranger....J'espère que celui ci  a bien mangé en son temps, car vu l'abondance du petit déjeuner, il pourrait en être chagriné et nous jeter un sort.....

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Nous avons décidé de faire le tour de l'ile en bus, la vallée de la Papenoo : route sinueuse et escarpée au milieu de fières et belles montagnes.Nous nous sommes arrêtés à Tiarei pour approcher "le trou du Souffleur". Ici, la route "rugit" ou plutôt "hurle" (nom tahitien Arahoho) par un trou de la falaise. La mer s'engouffre en contrebas, comprime l'air et l'eau jusqu'à l'explosion du mélange en jets bruyants et en souffles caverneux.

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Nous avons aussi pu admirer les trois cascades de Faarumai mais alheureusement un peu loin et abrité derrière des vitres sous une pluie diluvienne aussi soudaine que courte. Ce sont des pluies chaudes qui amplifient les odeurs de la luxuriante végétation  Image and video hosting by TinyPic

Pour avoir un beau point de vue une fois la pluie calmée, nous nous sommes dirigés vers la pointe Taharaa

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De la route, on jouit d'un superbe panorama. Image and video hosting by TinyPic

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Et n'oubliez pas, la Polynésie, c'est aussi cela..... et ce n'est pas moi qui le dit mais un dessinateur doté de beaucoup d'humour....
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Demain, j'essaierai de cerner le phénomène "Gauguin".
En espérant, ne pas être trop longue dans mes articles, je vous souhaite une excellente journée
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  • ANILOU
  • Têtue comme une alsacienne, j'aime la nature sous toutes ses formes et essaie de la respecter au maximum ainsi que les animaux,ma devise "la liberté de l'un s'arrête là où commence celle de l'autre" et je déteste l'hypocrisie
  • Têtue comme une alsacienne, j'aime la nature sous toutes ses formes et essaie de la respecter au maximum ainsi que les animaux,ma devise "la liberté de l'un s'arrête là où commence celle de l'autre" et je déteste l'hypocrisie

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