Aujourd’hui, je voudrais vous parler des manchots. Manchots et non pingouins. Souvent, les documentaires animaliers nous mettent en erreur en nommant pingouins des manchots. La majorité de ces films étant d’origine anglo-saxonne, le manchot se dit « penguin » en anglais tout simplement, ce qui perturbe bon nombre de traducteurs français.
Pourtant une petite ressemblance entre ces deux espèces ne relève d’aucun lien de filiation mais prouve une évolution convergente : à deux endroits de la Terre, la sélection naturelle a permis l’adaptation de ces oiseaux à des conditions de vie similaires.
La fonction crée l’organe, ce qui fait que pingouins et manchots semblent parents, parenté qui n’existe pas.
17 espèces de manchots habitent de l’antarctique à l’archipel des Galapagos. Les pingouins et leurs cousins les guillemots et autres macareux , eux vivent dans notre hémisphère.
Le parc participe avec une association locale péruvienne à la mise en protection d’une colonie de Manchots de Humboldt, sur le site côtier d’Illescas, au Nord du pays.
Et c’est cette espèce de manchots dont on peut suivre les facéties à Villars.
D’autant plus que, décor végétal et pierres de lave sur le site de la Crique des Manchots,contribuent à leur bien être et leur permettent de vivre en harmonie surtout qu’ils sont « en couple » à vie.
En les voyant s’ébattre, on a vraiment l’impression de les découvrir dans une parcelle reconstituée de leur environnement naturel, à ciel ouvert, aucune impression d’enfermement. Pari réussi.
De plus, sans se mouiller, on peut suivre leurs allées venues en apnée, en prenant place devant la baie vitrée qui délimite leur bassin à vagues. Superbe vision, on redevient enfant....
Demain, nous verrons les Nandous. En attendant, belle journée ensoleillée.